Les différentes parties du voilier et leur fonctionnement


1) Système propulsif et giratoire

 

 La propulsion maritime du voilier est la propulsion vélique. La propulsion vélique s'effectue au moyen de voiles dressées sur un ou des mât(s), supportées par des espars et contrôlées par des cordages. Sur le voilier il s’agit d’un gouvernail qui peut être remplacé par un système où le propulseur est orientable : voile(s) dynamique(s) en cas de propulsion vélique : avec notamment un exemple couramment rencontré de voile dynamique : une planche à voile. En appoint, les propulseurs d'étrave permettent de faire éviter (tourner) le bateau à faible vitesse, par exemple dans les ports. Enfin les voiles situées aux extrémités d'un voilier ont également un rôle plus directionnel que propulsif.

 

2) Equipements secondaires du voilier

 

Dès que le voilier atteint une certaine taille (de l'ordre de 8 m de long), le navire possède souvent un ou plusieurs pont(s) fermant la coque et divisant l'espace verticalement. Sur un voilier de plaisance, il servira à délimiter une cabine pour l'habitation  Enfin, des ballasts sont aménagés afin d'équilibrer le navire. Au-dessus du pont principal, on trouve diverses superstructures comme celles qui s’étendent sur la largeur nommées gaillard ou teugue dont la fonction peut être esthétique ou fonctionnelle. Elles sont en général très basses sur un voilier.

Une ou plusieurs ancre(s) à l'avant permet le mouillage et l'immobilisation du bateau en eaux peu profondes. Un mât permet de porter les antennes, feux de navigations, pavillons, radar, signaux de brume, etc. conformément aux différentes législations. Divers apparaux tels que, guindeaux, treuils ou winchs (ou cabestan) servent à manœuvrer les cordages pour l'amarrage du voilier.

 

 

Nous cherchons à présent les différents paramètres à prendre en compte afin de concevoir un voilier fonctionnel